Ce
remède, composé par Ferrante d'Orviéto, contenait une cinquantaine
de substances inoffensives. Il fut dans la suite réduit à vingt.
Pas de foires ou de fêtes au XVIIe siècle qui n'eût son marchand
d'Orviétan. Grâce à la crédulité de la foule,
après une harangue des plus exagérées sur les vertus de son
électuaire, il écoulait avantageusement son produit. Aujourd'hui,
on emploie bien encore des drogues dont les bienfaits sont purement imaginaires,
mais le marchand d'Orviétan a disparu. |